En écho à son exposition dans la crypte archéologique du Palais de Justice, l’artiste Karelle Ménine propose une lecture performée de « placards », ces accusations anonymes sur affichettes placardées dans la rue ou sur les portes des personnes visées.
Durée : 50' environ (création)

« C’est une petite voix, mais elle est plus grande qu’un silence. Elle se tient, minuscule, sous la masse des grands, et c’est à elle que je souhaite faire place car c’est la voix de qui a vécu sans applaudissements, sans couronnes, la voix des gens dits du peuple, celle qui parle de nous. À Toulouse, de 1147 à 1789, les capitouls enquêtaient, décidaient des peines judiciaires. Le déroulé de leurs enquêtes contiennent donc ces paroles d’hommes et de femmes que la grande Histoire a si peu écoutées. C’est le moment de prêter l’oreille, car ils ont tant à dire. »
Karelle Ménine