Adoptant l'esprit de collaboration comme moyen d'élargir les connaissances et les compétences, la diversité des techniques et des références utilisées dans la pratique de Lutz-Kinoy est le résultat de nombreuses entreprises collaboratives. Alors que ses céramiques sont influencées par son travail avec des artistes en Europe et au Brésil, ses peintures grand format, souvent installées comme des fonds, des tapisseries, des panneaux muraux ou des plafonds suspendus, affirment des questions de plaisir, de couleur, d'intimité, de mouvement, comme étant fondamentales. Le travail de Lutz-Kinoy examine une histoire de représentation du rococo à l'orientalisme en passant par l'expressionnisme abstrait ; remettant en question ce qui constitue l'intérieur et l'extérieur des arts, le social et le soi. Au coeur de la pratique de Lutz-Kinoy se trouve la performance. Influencé par les histoires de pratiques queer et collaboratives ainsi que par son expérience dans le théâtre et la chorégraphie, son travail en direct explore l'interaction des récits créés et construits entre les individus et les espaces sociaux.

Ses récentes expositions solo incluent ‘Plate is Bed Plate is Sun Plate is Circle Plate is Cycle’, Mennour, Paris (2022), ‘Link Room Project’, Cranford Collection, Londres (2022), ‘Manikin’, Mendes Wood DM, São Paulo (2022); ‘Window to the Cloud’s, Museum Frieder Burda | Salon Berlin, Berlin (2021); ‘Two Hands on Earth’, Mendes Wood DM, Bruxelles (2019); ‘Sea Spray’, Vleeshal, Middelburg (2018); ‘The Meadow’, Le Centre d’édition Contemporaine, Genève (2018); ‘Southern Garden of the Château Bellevue’, Consortium Museum, Dijon (2018); ‘Fooding’, Fitzpatrick Gallery, Paris (2018).

Son travail de performance récent comprend ‘Soap Bubbles’ avec Jan Vorisek, Art Basel Parcours, Bâle (2022), ‘Scalable Skeletal Escalator’ par Isabel Lewis, Kunsthalle Zurich (2020); ‘Screaming Compost’ avec Jan Vorisek, Galerie Francesca Pia, Zurich (2019); ‘Sharjah Biennial 14: Leaving the Echo Chamber’ par Isabel Lewis, Sharjah (2019);’ Rotting Wood, the Dripping Word: Shūji Terayama’s Kegawa no Marii’, MoMA PS1, New York (2016).