Lucie Stahl (née en 1977 à Berlin, vit et travaille à Vienne) travaille à partir de photographies d'objets banals – condiments, cravates, magazines féminins, jantes de roue, etc. – qu'elle numérise, imprime au jet d'encre puis recouvre de polyuréthane, opérant ainsi une sorte de mise à distance picturale. Les oeuvres son annotées avec de courts fragments de textes, aphorismes ironiques avec lesquels l'artiste commente des événements socio-politiques ou le monde de l'art, créant ainsi une tension par rapport aux objets iconiques reproduits qui augmente encore l'effet de distanciation.
Lucie Stahl a présenté des expositions personnelles à What Pipeline, Detroit (2023); Camera Austria, Graz (2023); Bonner Kunstverein, Bonn (2022); dépendance, Brussels (2021); Queer Thoughts, New York (2019); Freedman Fitzpatrick, Paris (2019); Fri Art, Kunsthalle Fribourg (2018); Cabinet Gallery, London (2018); Halle für Kunst, Lüneburg (2016); Neue Alte Brücke, Frankfurt (2014); Freedman Fitzpatrick, Los Angeles (2014), et dans le cadre d'expositions collectives au Museum Moderner Kunst Kärnten (Kärnten); Kölnischer Kunstverein (Cologne); Triennale Art et Industrie, La Condition Publique (Roubaix); Lars Friedrich (Berlin); Kunsthaus Graz (Graz); MRAC Occitane / Pyrénées-Méditerranée (Sérignan); Sadie Coles HQ (London); Minneapolis Institute of Art (Minneapolis); Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (Paris); Freedman Fitzpatrick (Paris); Kunst Haus Wien (Vienna); Kunste-Werke Institute for Contemporary Art (Berlin); Biennale de Lyon (Lyon); Nassuischen Kunstverein Wiesbaden (Wiesbaden); Sculpture Center (New York); Halle für Kunst (Lüneburg); Bortolami (New York); Portikus (Frankfurt), parmi d'autres.