Julien Carreyn poursuit ses travaux autour du polaroïd, une technique qu’il affectionne pour l’aléatoire qu’elle génère. La réaction chimique résistant à toutes les planifications, le résultat échappe nécessairement en partie à l’artiste.

"André, Ludmila, Marie-Astride, Lucie, Léa, et moi… Nous nous sommes retrouvés très tôt le matin sur cette île à Toulouse dont je ne me souviens plus du nom. « L’île de… ». « L’île quelque-chose ». La lumière et la température étaient bonnes pour les polaroïds. André c’est la première fois que je le vois. Je connais Marie-Astride depuis 8 ans. Elle vit en Belgique. Ludmila aussi, mais c’est à Rome que je l’ai rencontrée. Léa et Lucie nous ont conduits dans le Tarn-et-Garonne : 1 heure de route. Lucie a une jolie maison, près de la voie ferrée, construite sur une zone inondable. Nous avons passé deux nuits dans une location saisonnière car la maison était trop petite pour nous accueillir. Un gîte à la décoration rustique. Pellicules, trajets, salaires ; ça représente un certain budget, on fera les comptes. En allant faire les courses pour dîner nous avons aussi acheté quelques citrons."

Avec la participation de Ker-Xavier