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Lieux

Musée des Arts Précieux Paul-Dupuy

Vue d'exposition — Tom de Pekin, Le Nouveau Printemps 2024 © Damien Aspe

Tom de Pekin

du 30 mai au 30 juin

C’est tout le travail que je mène depuis une vingtaine d’années de réaction vis-à-vis des images, des photos que je prends, du paysage dans lequel je me trouve et puis de la circulation du corps au milieu de tout ça, c’est-à-dire comment le corps devient paysage. Tom de Pekin

À travers ses travaux dessinés, filmés ou imprimés, Tom de Pekin s’intéresse aux représentations et à leur sens, celles qui manquent ou celui que l’on peut détourner. Dans une veine érotico-ludique, l’iconographie de l’artiste relève d’abord d’une pratique de glanage dans les archives personnelles, anonymes ou collectives. Au fil de ses séries, le noir et blanc s’est estompé pour laisser place à une flamboyante palette de couleurs.

Pour le Nouveau Printemps, le Musée Paul-Dupuy accueille une exposition conçue comme une correspondance poétique entre la collection permanente et les imaginaires de Tom de Pekin. Dans un jeu de miroir, l'artiste dialogue avec les objets du musée ; se révèlent les émotions et désirs que la découverte des œuvres lui procure aussi bien que la fabrique de ses propres images.

Au sous-sol du musée, dans le Cabinet de projection, pré-cinéma et cinéma, le film

Haldernablou / Quadriflore (2017), librement inspiré de la pièce Haldernablou écrite par Alfred Jarry, est projeté en continu :

Entre danse et poésie, sur fond de performance mystique, cette création évolutive est ici découpée en quatre chapitres comme autant d’espaces merveilleux : Le Parc, Le Rêve, Le Biniou et Le Village Chaman. Enfermé dans une étrange Carte du Tendre, glissant d’un parc aux côtes bretonnes, le page Ablou tente de s’en échapper. Mais l’amour manipulateur du duc Haldern avec l’aide de curieux personnages vont tout faire pour le retenir dans ce monde fantasmé. 

(Production les Produits Frais. 50 min. Couleurs)

Ce qui me rapproche de la construction de ce très beau texte obscur, c’est la pratique du collage qu’utilise Alfred Jarry, qui démultiplie le sens du texte. Les références sont diverses, les émotions, les sentiments cachés, trouvent ainsi un véritable espace de liberté. Tom de Pekin 

 

En coproduction avec le Musée des Arts Précieux Paul-Dupuy, mairie de Toulouse.
Avec le soutien des Amis du Nouveau Printemps – Toulouse.

 

 

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