Une installation en hommage aux résistances : celles qui nous font vaciller entre utopie et dystopie, du réel vers l'idéal, et qui sont l'origine des transformations à venir. Une œuvre qui s’offre à nous en prolongeant la pensée du philosophe Jacques Derrida, dans « une temporalité diffuse qui n'est pas le passé, mais un présent absent qui peut affecter le futur. » 

Pour le Nouveau Printemps, Pablo Valbuena imagine une installation au cœur du Monument à la gloire de la Résistance. Créé dans les années 1970, ce mémorial, inhabituel et souterrain, propose déjà un parcours qui utilise l'architecture, le son, la lumière, la géométrie et la sculpture pour composer « une œuvre d'art totale ». La proposition de l'artiste, sculpteur de matières diffuses, s’ancre dans l'idée de résistance propre à la Seconde Guerre mondiale, pour la réactiver dans ses formes actuelles. L’installation suggère une présence humaine spectrale, sculptant poétiquement – avec le son et la lumière – les voix fragiles et puissantes de la liberté.

Avec le soutien des Monuments de Toulouse, mairie de Toulouse.