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Lieux

Cinéma Le Cratère

Affiche © La Vraie Vie

Rencontre ARTE – La Vraie Vie

  • Samedi 1 Juin 14h00

WORK IN PROGRESS – Première série documentaire tournée intégralement au sein d’un jeu vidéo.
Co-production ARTE France, Les Films Invisibles – 2024
75'

 

Cette rencontre permettra de découvrir les étapes de fabrication de la série La Vraie vie toujours en cours de production, à partir d’extraits, dans un échange animé par Karim Ghyati, directeur d’Occitanie films avec les réalisateurs Ekiem Barbier et Guilhem Causse, le producteur et co-auteur Boris Garavini, Les Films Invisibles, en présence d’Alain Guiraudie.

« La vraie vie » est une expression très répandue chez les joueurs qui désigne tout ce qui se passe hors du jeu. Cette même expression peut être aussi utilisée dans le réel pour désigner la société ou le monde du travail. On peut entendre cette formule dite à un adolescent un peu trop rêveur ou à un marginal pour le ramener dans le « droit chemin ».

Série documentaire tournée au sein  d’un des serveur du jeu vidéo en ligne Arma 3, en format machinima, c’est-à-dire en capturant l’écran du jeu depuis un ordinateur, La Vraie Vie suit les périgrinations de Victor Assié, comédien de profession dans le monde réel, à qui les auteurs de la série ont proposé d’interpréter son propre rôle sous les traits d’un avatar.

Victor Assié part ainsi à la découverte de l’univers et des habitants virtuels d’une petite bourgade de campagne où joueuses et joueurs s’amusent à endosser les rôles fictifs de fonctionnaires ou d’agents administratifs et se rencontrent dans cet espace, d’avatar à avatar, .

Satire de la société du travail, La Vraie Vie documente de manière résolument humoristique, dans un style proche du cinéma direct, la réalité d’un espace hors-norme, teinté d’absurde, qui préfigure peut-être nos rapports sociaux du futur.

« Avec La Vraie Vie, nous choisissons de questionner ce double numérique qui prend une place de plus en plus importante dans nos vies, façonne nos mœurs et notre manière d’être au monde. Alors que les invitations à la dématérialisation se font de plus en plus pressantes et que l’on nous propose tous les jours de nouvelles expériences virtuelles partagées, territorialisées et monétisées, la frontière entre virtuel et réalité n’a peut-être jamais été aussi poreuse »